Le titre est un message reçu d’un internaute via le site du CIQ.
Notre réponse:
Tout d’abord il faut être « Honnête avec vous, amis lecteurs, et réaliste pour nous CIQ »: s’ il s’avère qu’une démoustication est nécessaire dans notre quartier, sa réalisation est envisagée pour 2016 au plus tôt.
Deux types de campagnes de démoustication peuvent exister :
1/De confort – prévention- pour éviter des nuisances dues aux piqûres,
2/Sanitaire – traitement en réaction à une épidémie. (c’est l’Agence Régionale de la Santé qui gère)
Pour la démoustication de « confort »
A/ Des opérations de traitement par pulvérisations de B.T.I. sont réalisées dans le département, est-ce le meilleur traitement pour notre cas ?
(Bacillus Thuringiensis Israëlensis) Ce BTI est un larvicide d’origine biologique qui agit par ingestion.
La fréquence d’épandage et la mutation au produit et ses conséquences sur l’environnement doivent être très bien maîtrisées au regard de toutes les sensibilités écologiques.
B/ De plus un suivi scientifique de l’impact sur la faune et la flore doit être réalisé.
Ce n’est pas parce que nous sommes « piqués » chez nous que les foyers de reproduction sont localisés chez nous. Il faut savoir que pour se nourrir un moustique femelle (ce sont elles qui piquent après l’accouplement) peuvent parcourir 30 km et plus !
C/ Il y a donc de la part des spécialistes à localiser et cartographier les foyers de larves, et là nous, CIQ, sommes ignorants ! (à moins que nous trouvions des spécialistes dans le quartier, merci de nous rejoindre)!
Rien que A, B et C vous indiquent le coût!
D’où l’interrogation: qui paye ?
et la lourdeur pour seulement déclencher une prise en considération du trouble et surtout trouver les bons interlocuteurs.
S’il n’y a pas d’épidémie et que cela devient du confort, c’est la perception de la gêne des habitants qui doit être prise en compte et construire un dossier pour démontrer que les moustiques sont une gêne pour les habitants; ce n’est pas évident.
Nous devons argumenter et être précis; seulement trois personnes nous ont écrit pour signaler cette nuisance
Aidez-nous ! (sur le site rubrique ECRIVEZ-NOUS ou par courrier = Président du CIQ, 64,avenue de Fontenaille 13100 Aix en Provence)
Vous devez réagir par écrit si vous êtes victime de cette nuisance.
Avec des précisions sur vos Nom et Prénom, adresse très détaillée, la nature des moustiques, combien de personnes habitent le foyer, etc.
Notre mairie de quartier (qui nous accompagne dans cette démarche), la Ville, la CPA, l’ARS, le conseil départemental, la région, le syndicat mixte sont informés.
Ce problème doit être traité d’une manière globale et à l’échelle du pays d’Aix c’est ce que nous commençons à comprendre.
De plus la Torse et le Baret posent un problème dans la reconnaissance des propriétés foncières (domaine public et domaine privé) et dans notre quartier ce serait plutôt du domaine privé.
CLIQUEZ ICI pour lire les définitions
Nous avons également demandé par le biais de la Fédération des CIQ aixois si d’autres quartiers ont les mêmes nuisances, nous attendons les réponses. (L’union fait la force)
Trois espèces courantes existent
-
Moustiques des « roubines » camarguaises
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Moustiques des villes
-
Moustiques des campagnes
Mais un quatrième moustique est implanté en France depuis plusieurs années (2004) et il se développe rapidement dans notre région.
Le TIGRE
Ce moustique est reconnaissable par sa coloration plus contrasté noir/blanc
Il est actif dans la journée et au crépuscule.
Il pond ses œufs dans les eaux stagnantes (assiette à fleurs, contenant, gouttières etc…)
Pour répondre à la question de notre ami internaute:
Ce n’est pas parce-que le CIQ demande qu’il obtient satisfaction. L’argumentation, la construction technique du dossier présenté, le soutien des habitants et les contacts font que nous arrivons bien souvent à une solution, mais il faut du temps.
Amicalement. D. P.
Lire aussi l’article paru sur le site Internet de la Provence du 29 mai 2015 : ICI
RIBE Marie-France
Le Camus Bernard
Gilles
debruyne