Nous avons déjà évoqué la ZONE 20 sur notre site, dans notre Lettre 57 et lors de notre Assemblée Générale de janvier dernier.

La possibilité réglementaire du Code de la Route d’instaurer en agglomération une Zone 20, dite aussi Zone de rencontre, permet d’apaiser la cohabitation des différents modes de déplacement, et de sécuriser les plus vulnérables : PMR (Personnes à Mobilité Réduite) piétons, vélos et poussettes.

En zone 20, les piétons ont le droit de marcher sur la chaussée qui devient une zone de rencontre, et sont prioritaires sur tous les autres modes de déplacement. 

Le conseil d’administration du CiQ   soutient que c’est une solution pratique et facile à mettre en œuvre pour rendre notre vie quotidienne plus sûre, dans des voies essentiellement résidentielles et en impasse.

Moins de vitesse, moins de bruit, moins de pollution. 

La demande récurrente et justifiée de limiter la vitesse des véhicules motorisés doit aussi, parallèlement, assurer aux piétons leur sécurité quand les trottoirs sont étroits ou inexistants, ou que des obstacles les obligent à descendre sur la chaussée.

Il est essentiel de rappeler que ces Zones 20 ne nécessitent ni travaux particuliers (sauf une signalétique officielle réglementaire à l’entrée des rues concernées , ni suppression des places de stationnement actuelles ou des trottoirs.

C’est un partage équitable du droit d’utilisation de la voie entre tous les usagers.

 Et ainsi c’est très simple à comprendre pour tous.

Pour notre quartier, les rues les plus propices à ce projet seraient les traverses Baret, de la Cortésine et du Lavoir de Grand-mère. Ces voies ne desservent que des habitations et sont de plus en plus utilisées par les usagers du Parc Naturel Urbain qui n’ont pas d’autres accès : piétons, randonneurs, familles, sportifs, cyclistes…Nous les voyons, nous les côtoyons.

Les élus et les services, sondés lors de nos rencontres, n’y voient pas d’inconvénients. Ils souhaitent simplement que les riverains soient majoritairement d’accord.

Les arguments vont aussi dans le sens de la pérennisation du Parc Naturel et de ses abords : c’est une valorisation évidente pour tous grâce à une qualité de vie meilleure

Les administrateurs du CiQ sont désireux de connaître votre avis avant d’officialiser la demande auprès des services. 

Plusieurs riverains soutiennent déjà cette idée. Un décret municipal suffira pour mettre en place ce dispositif que nous voyons comme un avantage pour les riverains et comme un réel intérêt du quartier

Des exemples existent, quelquefois très différents, à Aix et dans les villes et villages. Ce n’est pas la taille de la rue qui sert d’argument, mais bien son utilisation partagée.

 A Aix : le Cours Sextius, l’allée des cigales, la rue de Cuques;

à Vauvenargues, la rue principale, etc…