Cet été, canicule, sécheresse et vent nous ont fait craindre le pire dans nos massifs. Les images de Narbonne ou des Pennes-Mirabeau et Marseille sont inoubliables et effroyables. Sans parler de l’Espagne, du Portugal,… Cet été brûlant a donc vu logiquement la fermeture des accès aux massifs . Le Préfet a décrété un grand nombre de jours rouges pour cause de vent, de sécheresse et donc de risque incendie, cela ne se discute pas.
Ce risque majeur, un incendie de forêt, nous vous en avons parlé toutes les semaines. Et ce n’est pas terminé, on sait qu’en fin d’été le mistral peut être très dangereux. Et l’état de crise sécheresse est toujours en cours.
Pour supporter la canicule, le bon sens veut que nous recherchions les les parcs, ou les îlots de fraîcheur urbains, pour pouvoir y rester sur des bancs ou des surfaces entretenues..
Au Pont de Beraud, ces îlots sont le Parc Rambot et le Parc Naturel Urbain, et dans une moindre mesure les pinèdes.
》 Le Parc Rambot est en attente de travaux pour y installer une forêt urbaine en ajoutant une centaine d’arbres à ceux existants. Des bancs à l’ombre de grands arbres, une canopée généreuse et large nous satisferont dans quelques années, le temps que ces arbres poussent.
Finies les prairies qui ne rafraîchissent personne, les zones gravillonnées qui réverbèrent la chaleur, et les bancs désertés en plein cagnard.
L’herbe jaunie et rase nous convient si elle est à l’ombre ! Nous rêvons de cette forêt fraiche, sombre et odorante !
Par contre, des travaux viennent de commencer comme prévu : les jeux d’enfants, et un espace sport-détente, déjà à l’ombre sous les anciens platanes, seront réaménagés et complétés, et des jeux aquatiques remplaceront l’actuel pédiluve.
》 Le Parc Naturel Urbain: chez nous, c’est la rive droite de la Torse, à partir du lycée, autour du lavoir, puis on passe rive gauche pour atteindre le bois de la Cortésine en traversant le Baret par le gué bien réaménagé en début d’été.
Malheureusement la première partie est totalement inaccessible aux habitants car confisquée par un campement envahissant qui a littéralement annexé le lavoir au mépris de l’hygiène et du risque incendie. La peur justifiée des riverains, et la colère des usagers potentiels nous ont fait interroger la Police Municipale, la Police de l’Environnement et la Police Nationale. Nous attendons des réponses rapides et fermes.
Rares sont les villes qui ont déjà de tels lieux calmes et frais aussi bien placés au milieu des habitations: nous voulons que ce soit une vraie prolongation du parc de la Torse, un maillon vert de mobilité, un lieu familial et entretenu, et rapidement utilisable car les arbres y sont spectaculaires. C’est un îlot de fraîcheur prêt à l’emploi si on veut bien s’en occuper un peu. Plus il y aura de passage, moins les campements viendront s’y installer.
》 Les pinèdes du quartier et de la vallée ont été en rouge risque incendie très souvent cet été, et le plateau de Bibemus est interdit aux voitures depuis la pose de la borne, ou soumis aux passages d’une navette 3 fois par semaine. Ce n’est donc plus là que nous pouvons respirer le soir, ou le matin. Nous avons remarqué, en particulier les commerçants, la quasi disparition des groupes de randonneurs dans la vallée.
Paradoxalement, l’offre est donc très réduite pour les habitants d’un quartier pourtant très vert traversé par 2 rivières. Le CiQ est mobilisé pour avancer sur ces sujets essentiels pour l’avenir.
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