Le sujet des ralentisseurs est revenu sur le devant de la scène depuis qu’une étude a montré que 75% d’entre eux ne seraient pas aux normes, et aussi qu’ils provoqueraient une augmentation de la pollution de manière significative, consécutive à l’accélération effectuée après leur franchissement. (+ 27% d’émissions de CO2 ). Sans parler du bruit occasionné et de l’augmentation de la consommation des véhicules.

La Justice a acté récemment que plus aucun ralentisseur ne pourra être installé

si le lieu envisagé n’est pas conforme au décret 94-447.

Selon la norme NF P 98-300, un ralentisseur doit respecter des dimensions précises : Longueur 4 mètres, hauteur 10 cm maximum). Ils ne peuvent pas être installés isolés, il faut d’autres équipements à côté.

Ils ne peuvent se trouver que dans les agglomérations et dans des zones où la circulation est limitée à 30 km/h. D’où le grand nombre de panneaux 30, et de fin de limitation à 30 , placés quelquefois dans des lieux curieux où reprendre une vitesse de 50 Km n’est pas franchement souhaitable ( traverse Baret par exemple ).

On ne peut pas non plus en installer sur des voies à grande circulation, ni là où circulent des transports publics ! On pense alors à l’avenue Fontenaille, Ste Victoire  et à l’avenue de Beauregard où le besoin se fait pourtant sentir. !

Dans notre quartier, nous avons recensé 17 ralentisseurs de tous types ( coussin berlinois, ou plateaux traversants ) répartis dans 8 rues*, sur les 29 du quartier . Et pourtant certains seraient bien utiles.

Ces 17 ralentisseurs sont-ils aux normes ? Pourrons-nous en avoir de supplémentaires ?

En tous cas, nous imaginons bien que sans ralentisseurs nos rues seraient des pistes où les incivilités au code de la route auraient de graves conséquences.

Le récent phénomène des livraisons à domicile nous oblige à constater que ce serait pire, au vu des méthodes de conduite.

Des panneaux seuls, des bandes blanches, des radars pédagogiques, ne sont plus du tout suffisants pour garder une circulation un tant soit peu apaisée.

Des zones 20 (ou zones de rencontre) généralisées dans toutes nos rues en impasse, seraient peut-être déjà une solution, une bonne fois pour toute, et on économiserait sur le nombre de panneaux 30. (Chemin du four, Cortésine, Baret,).

La balle est dans le camp des conducteurs bien-sûr, mais aussi des services techniques :

Respecter les normes et ne pas refuser ces installations incontournables, même si nos vertèbres et les amortisseurs doivent en supporter les conséquences : il n’y a rien d’autre en magasin ???!

Et comme dit  » la sagesse populaire  » : mais que fait la police ?

*.*Rues Ste-Victoire, du RICM, Saint-Thomas de Villeneuve, Fontenaille, Baret, ch. et av.de Beauregard, du four.